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J'ai pris l'habitude de me lever tôt et de traverser les endroits dans lesquels je me pose, au petit matin, seul avec les clébards qui traînent.

La seule différence ici c'est que, même en journée, la ville est déserte !

Bienvenue à Chaiten !

Dernière étape de la Carretera australe – region aussi connue comme le Chiloé Continental – Chaiten est une petite ville en bord de mer et qui sert de port d'attache aux ferries qui assurent la liaison avec l'île de Chiloé, située plus à l'ouest.

Chiaten est surtout connue pour son volcan qui, en 1999, entra en éruption, détruisant ainsi la ville, reconstruite depuis. Enfin reconstruite... avec les moyens du bord, forcément et apparemment, c'était la dèche !

Ici, les maisons sont basses, un étage pas plus et semblent toutes rafistolees en mode récupération. Les routes aussi ont pris cher et encore aujourd'hui, la DDE locale est à pied d'œuvre pour redonner à Chaiten, ses lettres de noblesse... (Et quand je dis noblesse... C'est surtout le bas qui blesse ^^)

Du coup, Chaiten ressemble plus à un camping de mobil-homes bas de gamme – dont les prix restent cependant dignes des lodges luxueux de la Patagonie – cerné par la mer et les montagnes.

Une atmosphère assez étrange se dégage du bled, d'autant qu'on reste bel et bien en Patagonie et que tout est fermé jusqu'à 15h... Les amateurs de ville-fantôme sont aux anges 🙂 Mais bon, une fois n'est pas coutume, je m'égard. Remontons plutôt quelques jours en arrière...

Bien arrivé sur Puyuhuapi !

Je suis arrivé de Coyhaique en fin de matinée. Il fait beau, il fait chaud, on est en pleine montagne, c'est relativement calme – surtout que Coyhaique est une ville moyenne pour la région. Coyhaique, rien à voir, rien à faire, donc un petit trek et puis s'en va !

Le bus du lendemain est à 8h, j'ai donc mis le réveil à 7h et j'ai traversé la ville jusqu'au terminal de bus à la fraîche, en short de bain. Ça pèle pas de ouf, mais disons que ça réveille ^^ On embarque un peu en retard – on est au Chili, faut pas être au taquet, hein 🙂 – et, quelques heures plus tard, on arrive sur Puyuhuapi.

La route est sinueuse et on surfe sur le goudron et sur des pistes plus rocailleuses tout au long du trajet. Mais la vue est cool, on longe la baie et c'est beau. L'espère d'estuaire ressemble plus à un lac qu'autre chose, y'a pas une onde pour froisser la surface, in dirait une patinoire, c'est magique ! Puyuhuapi, c'est un petit village au bord de l'eau, très paisible. Le centre est minuscule, on s'y retrouve assez bien.

Quand j'arrive, je file direct chez Don Claudio – une maison d'hôtes très bien notée sur mapsMe.

Petit aparté : quel bonheur de voir que les gens contribuent sur cette appli gratuite qui peine encore à concurrencer Google Maps, mais qui est vraiment super utile !

A la maison, je tombe sur Rosa, la proprio, qui m'explique qu'ils font la nuit a 10000 pesos, petit déjeuner inclus. Je dis go ! (Dans cette région, c'est rare de trouver quelque chose, même de pourri, à moins de 10000, encore plus avec le petit déj ^^) La maison est cool, c'est propre et cosy, j'aime bien. La piaule aussi est sympa – comme j'suis toujours en vacances, je m'autorise des chambres simples 🙂

(Pour info, les dortoirs sont au même prix, voir plus chers donc bon...)

Je pose mon sac, prends quelques renseignements auprès de Rosa et je trace direct prendre mon billet pour le parc Queutal (que je ferai le lendemain) et je pars faire le trek de Los Canelos que Rosa m'a conseillé. Très cool, ce petit trek. C'est dans la montagne pas loin des champs de vaches.

Y'a pas un chat, seul 3 oiseaux qui hurlent en me voyant débarquer lol – et alors, avec seulement les montagnes autour, ça résonne tellement que tout le village est au courant que je suis là ^^

Petit mirador au sommet pour voir Puyuhuapi et l'horizon. C'est pas forcément foufou, mais j'suis peinard donc bon, gros kiff quoi ! En descendant, je croise un gaucho qui monte plutôt deux fois qu'une : il monte dans la montagne, sur son cheval... T'as compris la blague ou bien ?! Alors quand je dis gaucho, je parle pas d'un Black Block LFI hein, je parle des cavaliers qui transporte du bétail (ou autre, d'ailleurs) à travers la Patagonie. On les reconnaît au large béret qu'ils portent fièrement sur la tête 🙂

Queutal

Le lendemain, je partai pour le parc Queutal. Après un petit déj copieux – je me suis gavé, t'as pas idée lol – je me rends sur la place pour prendre la navette. Sur (la) place, le mec qui gère le transfert (que son dentiste repose en paix...) nous apprend que les tickets de bus pour Coyhaique le lendemain, sont à acheter là maintenant, pile avant de partir... Tout le monde se presse, c'est limite la panique.

Je demande ce qu'il en est pour le bus à destination de Chaiten, le lendemain. Le mec me répond, en souriant, qu'il n'y a pas de bus pour Chaiten demain et qu'il faut attendre vendredi... Genre c'est normal, quoi ^^ J'ai fait genre je m'en foutais, mais j'avais une envie de lui claquer la tronche sur le moment.

M'enfin, me voilà donc parti pour rester une nuit de plus sur Puyuhuapi. Mais bon, comme j'suis pozey, ça va 🙂

Le parc Queutal, que te dire... Très déçu ! C'est beaucoup trop cher pour ce que c'est – même si le glacier est stylé. C'est qu'on continue de payer le double des locaux (soit 8000 pesos au lieu de 4000)(je connais pas ton niveau en maths, je prends les devants lol), mais bon le réel problème, c'est surtout que le doss est pas foufou.

En dehors du glacier, y'a pas grand chose à voir et ça n'empêche pas les agences de te caler un tour de 9h à 16h... Alors que le tour du bail se fait en 2 heures quoi... Incompréhensible ! Sérieux, des fois, j'ai l'impression qu'ils te vendent du temps plus que de l'attraction. Comme si, plus longtemps tu y restais, plus tu en avais pour ton argent...

Bref, j'ai fait le trek principal (fléché 3h30) 2 fois lol, tellement j'allais vite ^^ Mais en vrai, on se fait un peu chier, même en ayant vu le glacier – après le Perito Moreno, tout paraît un peu fade...

Bref ! Soirée pépère à la maison, on est vraiment au top ! Le lendemain, encore un petit déj de ouf pendant lequel je m'entretiens avec Claudio, le mari de Rosa. Il m'apprend que les tickets de bus pour Chaiten sont à acheter avant 8h30 et qu'ils sont en nombre limité : 10 par jour seulement... Super !!!

(MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ?!!!)

Et là, bah il est 8h, je petit déjeune OKLM... J'ai juste la flemme de sortir de table pour aller faire la queue... Mais bon, j'enfile mon thé (sans rondelle... de citron ^^) et je pars essayer de toper un ticket.

Y'a foule au store Nido de Puyes, mais ça va j'arrive à avoir... le dernier ticket, bordel !!! Ça s'invente pas, tellement c'est fou ! J'ai l'impression d'être Charlie et de trouver mon ticket d'or – quoique avec ma dégaine et mon odeur, j'ai plus l'air de Gollum trouvant son précieux, après un séjour en Afghanistan ^^ Mais c'est bon, je peux partir le lendemain !

Retour à casa pour enfiler un café – on fête ça comme on peut lol – et je tombe sur une française sympa qui vient aussi d'avoir son ticket. Parlote voyage etc. Et je lui demande si j'ai bien compris ce qu'on m'a dit au store, quelques minutes plus tôt, et elle me dit oui : le bus est bien à 5h45 demain... Outch, ça va piquer !

Trek pour Las Pumas

Après ça, j'avais donc une dernière journée à occuper. J'ai donc checké les environs et décidé de partir pour le trek las Pumas. C'est près de 2 heures de marche pour y aller et je ne sais pas combien de temps de randonnée, mais j'ai rien de mieux à faire donc je trace !

Et en sortie de ville, j'aperçois 2 vélos qui descendent vers Puyuhuapi. Je m'apprête à les saluer, comme d'habitude, quand je réalise que les visages me sont familiers.

Le monde est petit

C'est Maxime et son frangin, les 2 français que j'ai croisé à Mendoza y'a genre 3 semaines !!! Pétard, le monde est minuscule !!! 🙂 Ils le reconnaissent aussi et s'arrêtent à ma hauteur. On discute, pépère sur le bord de la route, on échange nos dernières aventures, c'est sympa, vraiment.

Eux ne restent pas sur Puyuhuapi, ils tracent direct sur Chile Chico pour repasser en Argentine et finir à Ushuaia (où leur trip à vélo s'arrête). Motivés quand même les gars. Ils m'avouent en avoir bien ras-le-bol là, après près de 3 mois. Je les comprends ! Surtout qu'ils appréhendent la fin de la route 40 qui franchement est... Désespérante. Y'a rien que de la pampa, pas une baraque à l'horizon, c'est sec, pas un coin d'ombre, pas une station service, la misère. Franchement, je pense qu'ils vont en chier.

Mais ce n'est pas ce qui les inquiète les plus lol Maxime est plus flippé du passage par la douane à la frontière. Il me demande s'il y a les chiens etc. J'ai de suite compris ! Le mec à du matos dans les sacoches... Alors là, je lui dit de faire bien gaffe.

La tolérance qu'on retrouve en Argentine, c'est vraiment pas la même au Chili. Et ils attendent pas la douane pour contrôler les gens – j'ai même l'impression que dans certaines zones, la police de fait trop chier donc bon, elle effectue les contrôles à la volée. Après ça, c'est pas le tout mais ni eux ni moi n'avons la journée donc je décolle trek enfin !

Hitch and Hiking for Las Pumas

Sur la route, après une heure de marche à la fraîche – superbe temps au passage – je me fais klaxonner. Le mec et sa femme ont déjà 2 personnes dans le truck et me proposent de me déposer. Nickel !

A l'arrière, je fais connaissance avec un ricain et un français en vadrouille aussi et qui n'ont pas topé de bus pour Chaiten (vu qu'il n'y en avait pas !!!)(J'suis encore vénère, t'inquiète). On discute pas longtemps, vu que l'entrée de mon trek n'est qu'à 5-6 minutes en voiture. Ça m'a quand même économisé une quarantaine de minutes tout ça, c'est cool !

J'arrive donc en avance sur le trek et je décolle direct ! Quelques minutes après le départ, je croise la garde forestière, hyper sympa. On discute un peu, notamment pour que je puisse m'enregistrer vite fait au cas où.

Le trek est dur, niveau de difficulté élevé. Et pour le coup, t'en chie ! Mais vraiment. Surtout le premier kilomètre, y'a un dénivelé de bâtard, tu transpires comme il faut. Heureusement qu'on est en forêt et qu'il y a suffisamment d'ombre pour ne pas en rajouter à l'effort.

Mais t'es heureux : t'es seul, il fait beau, le spot est cool, t'es au top ! Et côté nature, y'a beaucoup plus à voir qu'au parce Queutal (sauf le glacier, of course). Ça glisse par endroits, à cause de la pluie de la veille, certaines zones sont boueuses, de vrais sables mouvants, j'suis à deux doigts (... orteils ?...) d'y laisser une grolle... Des fois, on frise le parcours du combattant, genre t'es obligé de jouer les équilibristes sur des branches ou des rondins ensevelis dans la boue. J'ai les jambes couvertes de terre, mais j'adore ! Les grands enfants continuent de prendre du plaisir à se salir, c'est comme ça ^^

Vraiment, un super trek, seul dans la nature et alors, en fin de parcours, tu arrives au bord du lac de Las Pumas. T'es même dans le lac et pétard, ça claque ! T'as sûrement vu la vidéo, mais je le répète : je suis seul ! Le spot est à moi, c'est un kiff monumental 🙂

Au retour, je recroise la garde forestière, vraiment très cool. Elle parle même un peu français, c'est trop fort.

Je redescends sur Puyuhuapi vers 14h30. Je marche genre 20 minutes et je décide de faire un peu de stop, pour voir, on sait jamais.

Trois voitures passent, sans me prendre, mais en me saluant. Une dernière arrive à ma hauteur, mais ne s'arrête pas. Je peux voir qu'ils sont bien chargés et le mec me salue, gentiment. Ils prennent le virage, plus haut et d'un coup, je les vois repasser le virage en marche arrière. Ils me klaxonnent, alors je fonce !

Là, le mec sort et me dit qu'ils me déposent, je dis merci et je m'aperçois qu'ils sont vraiment blindés de chez blindés ! Sa femme à l'avant me salue, elle a le bébé sur les genoux. Le mec, hyper sympa, vire le bordel de derrière pour me faire de la place et enlève même le siège bébé ! Tellement gentil, j'hallucine !!

Pendant 5 minutes, on discute pépère et ils me déposent à l'entrée de Puyuhuapi, nickel ! Vraiment, j'suis trop content, je suis en avance de ouf sur le planning, je vais pouvoir faire un peu de sport et me reposer 🙂 D'autant que demain, je dois me réveiller très tôt. Et donc réveil à mettre – ce qui annonce toujours une petite nuit 🙁 Mais bon, on va pas se plaindre, j'ai passé un super moment ici, et c'est bientôt la fin de la Patagonie pour moi donc bon, content que ça se finisse comme ça !

Avant le dîner, j'ai le temps de papoter avec la française croisée le matin (me demande pas son prénom...) – qui me confirme qu'elle s'est aussi bien fait chier à Queutal et qu'elle a bien fait d'apporter un bouquin ^^ Elle est avec Matthieu, un pote rencontré sur place. Le mec est cool, il bosse dans un labo de recherche en Uruguay pour un an et est en voyage au Chili pour 10 jours. Il n'a pas vu grand chose apparemment, plus de bus qu'autre chose, mais il a l'air content.

En préparant mon dîner, j'explique à Rosa que je partirai tôt le lendemain. Je pensais juste la prévenir que j'allais seulement me faire chauffer un thé avant de partir, mais elle anticipe et m'annonce qu'on est 5 à prendre le bus donc ils prépareront le petit déj avant d'aller se coucher. Au top, je te dis !!! Je dîne tôt et je me couche tôt également.

Départ pour Chaiten

Quand je me réveille, il est 4h30. J'avais mis le réveil à 5h, j'suis relativement frais et reposé. Je me lève, range mes affaires vite fait et je descends miamer pépère. Je suis le premier levé, j'me réveille à la cool – en plus Rosa a fait un gâteau aux pépites de chocolat... Quel bonheur 🙂

On est tous dans le gaz devant le bus. Ça comate sévère pendant la première heure lol, mais quand le soleil se lève, c'est la folie !

Sur la route, ça défonce, c'est beau. On voit défiler les montagnes – plus ou moins brumeuses, les glaciers etc. On longe les lacs bleus, on traverse les rivières turquoises, c'est une dinguerie.

Quand on arrive sur Chaiten, par contre, on déchante. C'est très couvert, on ne distingue plus l'horizon... C'est un peu flippant, hein, d'autant que la ville est minuscule... Il est genre 9h édé. Y'a personne, tout le monde dort on dirait ^^

Je passe toper mon ticket de ferry pour le lendemain et je trace toper un pieu pour la nuit. Je trouve un spot pour 12000 – c'est un peu cher pour pieu en dortoir, mais on est encore loin du prix du litre de gel hydroalcoolique. L'endroit est... précaire. On est bien loin du nid douillet de Rosa... Mais bon, ça fera l'affaire pour une nuit.

Y'a rien à faire sur Chaiten, il faut forcément prendre un tour pour aller dans les environs mais d'une j'ai plus assez de thunes pour claquer à-tout-va et de deux, il fait pas un temps de ouf, je préfère rester dans le coin.

Le temps se gête sur Santa Barbara

Je file donc pour une balade de 2 heures vers la plage de Santa Barbara. Sur place, c'est petit, c'est pas la folie, mais je me pose pour enfiler mon sandwich. C'est calme, ça fait un bien fou, malgré le peu de soleil.

Sur la route du retour, j'aperçois un autre gars motivé comme moi, sauf que lui a son backpack sur le dos. Arrivé à ma hauteur, je le reconnais, c'est le français que j'ai croisé, quand on m'a pris en stop la veille lol Mais ce monde est vraiment minuscule, bordel !

Alors on discute pépère, le pauvre a l'air au bout, physiquement un peu, mais moralement, le mec est pas loin de craquer. J'essaie de le remotiver, mais c'est vrai que dans cette région plus qu'ailleurs au Chili, le stop, c'est pas la folie. Y'a pas beaucoup de passage et tu finis souvent par faire des bornes à pieds, chargé comme une mule...

Le mauvais temps s'est installé très vite au-dessus de Chaiten, donc on abrège et on se souhaite mutuellement bon voyage et qui sait, à la revoyure 🙂

Petite averse sur le retour, mais rien de méchant, j'arrive au sec dans le centre. Le temps de faire 2-3 courses et je rentre le mettre au chaud. Je prends mon petit goûter dans la cuisine, devant la télé, pozey !

Tempête sur Chaiten

Dehors, ça part en sucette, tempête de fou ! Ça flotte, ça souffle, franchement, c'est violent. Les collocs rentrent au compte gouttes (quoique là, on compte plus hein, les mecs sont noyés dans leurs fringues !) La baraque est pas loin de s'envoler. Tout est tellement bricolé à l'arrache, je sais même pas comment ça tient.

Le plafond, c'est un patchwork de plaque de placo sans bandes (Jerem pèterait un câble !) En fait la baraque semble tenue seulement par l'écran plat de 2m du petit salon lol Le doss est juste énorme, c'est abusé ^^

L'auberge espagnole

Et alors que le début soirée approche, la tempête tape, tape, tape (c'est sûrement sa façon d'aimer ^^), c'est l'occasion de rencontrer mes collocs d'une nuit (de folie, forcément).

Des français, venus en nombre au Chili :

Nico – guide touristique : pas méchant, mais trop bavard, limite casse burnes et tout le monde finit par l'esquiver un peu. Le mec sait tout sur tout et t'as pas vraiment le temps d'en placer une...

Marion – infirmière de la Drôme : sympa, elle voyage en solo et a rencontré Hector pendant qu'elle faisait du stop depuis Puyuhuapi. Elle a vite compris, après 6 heures de stop sans succès, qu'il est plus facile de se faire embarquée quand t'es une nana solo que quand t'es accompagnée...

Hector – marseillais en transition pendant ses études : sympa le gars. Il était apparemment un peu tiède à l'idée de faire du stop – et les 6 heures d'attente ont du le conforter dans cette position – mais finalement ils sont bien arrivés sur Chaiten. Ils ont quand même fini par payer 7000 pesos pour faire une petite heure de minibus depuis Santa Lucia... Mais bon, sachant que tu paies 6000 pesos depuis Puyuhuapi en bus chauffé / climatisé, donc depuis SL, ce devrait plus être aux alentours de 2000. Mais bon, ces l'occasion pour les locaux de se faire un petit business sur les dos des backpackers... Abusé !

Il y a aussi 2 allemandes muettes – ça parle pas un mot d'espagnol et ça ne nous parle même pas en anglais... – un papy israëlien, trop marrant et super sympa. Il fait l'effort de parler un peu français, c'est cool !

J'ai oublié le polonais, un peu rustre – un compagnon de voyage de Nico visiblement. Le mec à passé la soirée à picoler avec Nico et un jeune ricain.

Il y a une Chilienne sympa aussi, avec qui j'ai discuté – l'occasion pour moi d'apprendre qu'un évier se dit lavaplato s'il est dans la cuisine et lavamano s'il est dans la salle de bain (c'est ce qui s'appelle avoir le modjo, mec !)

Et puis, il y a aussi un mec bizarre, qu'on a ni vu ni entendu de la journée / soirée... On pensait pas trouver pire que les allemandes, bah si ! Quoique les allemandes ont mis le polonais au taquet, parce qu'il a mis le chauffage dans la baraque – vu la tempête c'était de bon ton – et que ces 2 connasses ont ouvert les fenêtres de la chambre commune toute la soirée – et qu'il commençait à cailler dans le dortoir. Comme le polonais commençait à avoir une sacrée biture, on a frise la bagarre lol

Et encore les allemandes, moi, elles me dérangeaient pas trop. En tout cas, moins que le polonais, dont les ronflements (cuite oblige) m'ont réveillé à 2h du mat... Enfoiré celui-là !

C'est pour ça hein, cette année les dortoirs, je vais esquiver au max. Là, tout est un peu cher, à Chiloé aussi, donc je vais serrer les fesses, mais je vais aussi prendre un peu soin de ma rondelle ^^

Mais bon, on a quand même passé une bonne soirée, à base de fiesta, à discuter un peu dans toutes les langues, c'était très cool ! Je finis ce poste à bord du ferry donc, direction Quellon sur l'île de Chiloé. Je tope un bus dans la foulée et je devrais pouvoir rejoindre Castro en milieu d'après-midi. Je sais pas encore combien de temps de reste, mais le plan c'est de monter sur Ancud au nord de l'île et de rejoindre ensuite le continent sur Puerto Montt !

Affaire à suivre !

Se loger

  • Hostel Renace
    Adresse Pedro de Valdivia 120, Chaiten 5850000 Chili
  • Hostal Don Claudio
    Adresse Diego Portales, Puyuhuapi, Cisnes, Aysén, Chili

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