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image d'illustration de l'article Mendoza – Bariloche

Bari-Bari-Que ? Bari-Bariloche !

Voilà à quoi on a eu droit hier soir, de 19h30 à 21h... Amis chiliens, merci ! (En vrai, j'ai quelques insultes sous le coude, mais je vais quand même pas m'énerver dès le début, si ?!)

Bref ! Bien arrivé à Bariloche !

Mais d'abord, j'ai pas eu le temps de débriefer Mendoza avec toi...

Écoute, c'était trop bien ! Déjà parce que j'étais plus sur BA – un soulagement lol – et surtout parce que ça sentait bon la province quoi 🙂

Mendoza c'est une petite ville coincée au milieu de la région du même nom.

J'y suis arrivé vers 9h je crois, après une nuit dans un bus Andesmar – plutôt bonne compagnie ma foi, c'est confortable, ça roule bien et alors, surprise du chef, repas copieux. Presque mieux que dans l'avion !!! J'me suis endormi devant le film, Wonder Woman, mais j'ai pas forcément bien dormi. J'étais a côté d'un jésuite je crois, qui était la à lire sa Bible et à faire ses rituels de la manière la moins discrète du monde... M'enfin...

J'suis arrivé à bon port, j'ai mis 20 minutes seulement pour remonter le centre jusqu'à mon hôtel (bien situé) et là, super accueil, bon check avec la proprio – qui finit par me faire un prix de fou.

J'avais les 2 nuits en réduc avec mon compte genius Booking, genre 230 au lieu de 370. Je lui dit que je resterai ptet une nuit de plus. En bonne commerçante, elle me conseille de réserver maintenant, on sait jamais etc. Donc je dit OK et je pose juste la question de la réduc. Mais genre innocemment, hein ! Elle check et me dit OK, elle rigole même en constatant que ça me fait les 3 nuits pour le prix de 2 ^^ Donc je suis au top.

Je pose le sac, je me rafraichi un peu et je trace. Direction le parc principal, avec petit cerro Gloria, grimpette facile pour se remettre en jambe. Le temps est plus couvert qu'à BA, mais ça a l'air de se lever. Le trek est cool, le parc immense et comme j'ai du temps, je passe à l'Office du tourisme toper 2-3 infos. Je repars avec une ébauche de plan pour mes 2 jours suivants et je pars miamer.

J'ai chillé dans la ville tout l'aprem, j'avais des infos sur les bus a prendre et une carte de bus à acheter. Retour à l'hôtel en fin de journée, le temps de rencontrer le staff, très sympa d'ailleurs et de check mes collocs.

Un couple d'allemands, un cuistot italien coolos, un type chelou et un motard brésilien en stand-by – sa moto est resté bloquée dans le sud après une averse de grêlons de tous les diables... Mais sérieux !!! Un pitch digne des Mystères de l'Amour pétard !!! Enfin Rodrigo (c'est son vrai blaze, hein, parce qu'on dirait un pseudo d'habituel ou d'acteur porno lol) est donc sur Mendoza le temps qu'ils déblaient et qu'il puisse reprendre la route.

La nuit, je commençais à plonger dans le sommeil quand le type chelou à réveiller toute la piaule pour mettre la clim dans la piaule. Je mettais pas rendu compte mais c'est vrai qu'il faisait chaud. On a donc mis à 25... Normal ! Sauf que j'ai du enfiler un tee shirt moi, parce que j'étais sous l'air conditionné... Et comme les lits du dortoirs grincent a chaque mouvement, j'ai mis trop de temps a me rendormir... 🙁

Le lendemain, je suis parti grimper le cerro Del Arco. C'est hyper zen à faire. Le bus passe pas loin de l'hôtel, le temps de demander au chauffeur de me prévenir quand on sera arrivé – parce que le départ est au milieu de nulle part, sur la route ^^ – et c'était parti ! Le bus était blindé, mais arrivé à Las Heras, j'étais seul tout lol Le sympathique chauffeur me dépose sur le bas côté et m'indique la route à suivre. Quand il met les voiles, y'a plus un bruit autour !

Je suis seul. Mais seul de ouf. Et il est genre 10h du mat, personne sur la route, je prend le sentier qui mène vers la montagne... Toujours personne ! Quel bonheur !!!

A la montée, je croise 5-6 personnes pas plus, on entend seulement un groupe de Ricains qui commence son trek en bas dans la vallée. Et avec le vent, on arrive presque à entendre ce qu'ils disent ces connards... Sérieux, y'a des gens, ils ne peuvent pas fermer leur gueule. Mais alors pas une seconde...!

Le trek est cool. Bonne montée, quelques passages un peu hard mais ça va. Et alors le temps s'est bien levé, y'a pas un nuage dans le ciel, c'est la folie ! Après ca, j'avoue, j'étais dead !

J'suis arrivé dans le centre, j'ai cherché un resto direct et j'ai fini par me laisser séduire par une ardoise annoncant un menu plat-boisson-dessert pour 295 pesos. Allez hop ! Bon, la boisson c'était juste un verre, contrairement aux 600 ml auxquels j'étais habitués à BA. Mais c'était bon, la serveuse sympa et le spot à l'ombre.

Pour l'anecdote, je me suis retrouvé à côté d'une table de quinquagénaires québécois qui sont partis dans des discussions de folie, persuadés que personne ne les comprenait... "Mais j'suis pas homosexuelle, elle a pas à me toucher comme ça !!!" – elle m'a fait la journée la vieille ^^

Le samedi, c'était Aconcagua. Pfiouu quelle claque !

Franchement, j'ai halluciné. C'est à 4 heures de route de Mendoza – tu te lèves tôt, tu fais 15 millions d'arrêts pour prendre et déposer du monde (ce qui a le don de me casser les burnes, à un point... Faut vraiment que je travaille sur ma patience...) – mais une fois arrivé, c'est juste une folie.

Déjà la route est dingue. Ça slalome de toute part à travers les montagnes, franchement, c'est beau ! On croise des lacs etc. ça rappelle la Nouvelle-Zélande, tellement c'est chouette !

Le parc lui, c'est une autre planète quoi. Les montagnes sont de toutes les couleurs, toutes les formes etc. C'est vraiment très beau. Le trek est dur et vraiment costaud sur la fin, y'a pas mal de sentier rocheux, rocailleux, sur lesquels tu glisses et où tu manques de te tordre une cheville... Je sais pas si je sens plus l'altitude ou mes presque 39 piges, mais ça pique un peu ^^ Et sur le retour, tu prends le vent (et la poussière du même coup) dans la trombine, t'as les oreilles qui sifflent, le mal de crâne etc. Mais entre le 360 degré de folie naturelle et le lagon bleu pétrole, jsuis au top ! Bon, ils te la mettent par ce que l'entrée est à 1000 pesos (c'est énorme !) et que, comme d'hab, c'est le prix gringos. On paie 17 fois le prix des locaux et ça me rend fou. A la limite, qu'ils ne l'affichent pas. T'es pas obligé de me montrer le pot de vaseline que tu n'utiliseras pas avant de me la mettre !!!

J'en discutais avec 2 frangins français avec qui j'ai bu un coup en rentrant le soir, et vraiment, ces différentes de prix ont quelque chose d'humiliant je trouve... Mais bon, j'avoue, le parc m'a mis une telle gifle, je relativise ^^

Les 2 frangins, justement. Maxime et son frère (dont j'ai zappé le nom) font un trip en vélo et sont partis de Colombie y'a 3 mois et suivent la Cordillère pour rejoindre Ushuaia. Wow ! Quand tu vois leurs étapes sur mapsMe, t'hallucines.

Alors oui, comme ils suivent un itinéraire précis, ils ont pas forcément le temps de tout voir ou de faire des détours, mais niveau expérience, ça doit envoyer du pâté ! On a bien discuté et on a fait connaissance vite fait avec nos collocs, un couple de français aussi, qui font une pause voyage après avoir fini leurs études. Le truc, c'est qu'avec les frangins, on a vraiment pas vu le temps passé et quand on est rentré se pieuter, il était genre minuit et les autres dormaient lol

Le lendemain, hier donc, je devais partir. Enfin... Je devais déjà voir si je pouvais toper un billet Mendoza-Bariloche sans me ruiner et de nuit. J'ai enfilé un petit dej sans le presser, sur la terrasse de l'hôtel, à la fraîche.

Un moment, Maxime est sorti pour aller au toilettes (y'a des toilettes partout, même dehors sur la terrasse). Encore bien gazeux, il ne m'a pas calculé – et moi, j'ai mis un moment à me souvenir que, dans ces toilettes là, la chasse d'eau est HS et qu'en plus, y'a pas de papier...

Alors bon, si c'est pour la petite commission du matin, ça va. Sauf que Maxime y était pour un dépôt de bilan en règle – là, on est dans les fondements de l'administration, dans un contrôle plus fécal que fiscal, enfin t'as compris ^^

Et alors après bien 5 minutes, j'entends un "Oohh..." de surprise teintée de déception – j'imagine la trombine du gars, tu sais, la tête dans le gaz (j'ai pas osé dire "dans le cul"), tout content de s'être soulagé d'un fardeau qui l'a peut être réveillé, voir empêché de dormir ; et qui réalise qu'il est... dans la merde hein, littéralement ^^

Bref, le mec essaie de tirer la chasse. En vain. Et la tu imagines la tête du gas qui, en plus de n'avoir pas pu s'essuyer les fesses – j'essaie même pas de deviner qui de sa main ou de son slobard est le plus souillé... – réalise qu'il va devoir laisser son œuvre flotter (oh oui, les lendemains de fête sont rarement propices à lâcher des briques... Pardon pour la délicatesse ^^) jusqu'à ce que la femme (ou l'homme t'énerve pas !) de ménage la découvre...

Et j'imagine la tête de la personne qui va découvrir ça au réveil aussi... 🙂 M'enfin, après ca, Maxime sort et me calcule enfin. Alors j'suis pas un salaud, j'ai fait comme si de rien n'était. Lui est parti sur la pointe des pieds – c'était soit pour éviter de réveiller les autres soit pour ne pas aggraver l'état du calbute ^^

[... Prenons un moment pour oublier...]

A 10h, j'étais au terminal où une petite dame sympa m'a fait une réduc sur le billet, j'ai économisé 500 pesos, cool ! J'ai passé la journée au parc, à lire et dessiner – j'ai aussi pris pas mal de notes pour le boulot (ou, j'ai beaucoup de mal à ne pas m'y remettre, je suis chaud bouillant sur l'écriture là !).

Vers 18h, jsuis parti au terminal et du coup, direction Bariloche ! Et donc oui, au départ, beaucoup de chiliens... Qui foutent le bordel, pétard. Les mecs se croient chez eux abusé ! Et vas y que ça chante et que ça change de place et que se déplace pour choper du café, de l'eau chaude etc. J'en pouvais plus ! Mais bon, j'ai réussi à dormir un peu, à rêver aussi, même ^^

Et à 13h aujourd'hui, je suis bien arrivé sur Bariloche. La route est encore une aventure, jte jure. C'est fou, mais limite le paysage de la route vaut mieux que les attractions, c'est ouf ! La région est quand même riche en beauté naturelle.

Le temps est couvert quand on arrive en Patagonie. Il a plus la veille, ça se voit encore, et le ciel est sacrément couvert. Mais ça se dégage assez vite quand on se rapproche de la Cordillère et de la région de Bariloche. Et pareil, ça sent bon la Nouvelle-Zélande. La lande est dorée, les lacs sont d'un bleu électrique, c'est magnifique. Vraiment, fat voir ça au moins une fois dans sa vie – peu importe où d'ailleurs, mais des décors comme ça, c'est tellement beau, t'en chialerai presque !

Bon par contre, si toutes les attractions (trek et balade) sont gratuites ici, ces enfoirés se rattrapent sur le coût de la vie. Tout les prix sont multipliés par 2 ou 3 !!! J'ai la rondelle qui fume encore de mon passage au supermarché !

J'ai décidé de me faire à bouffer ces 2 prochains jours, histoire d'économiser un peu de fric, mais laisse tomber, même les trucs pas chers coûtent une blinde. J'ai pris de quoi me faire des pâtes et des sandwichs le midi pour demain et après demain, j'en ai eu pour plus de 10€... Ça peut paraître que dalle mais quand même, pour 4 repas ici, sans viande, ni fruits / légumes, c'est abusé ! M'enfin, j'ai fait mes calculs tout à l'heure et ça devrait aller pour finir mon séjour argentin. Il reste quand même beaucoup à faire, des treks surtout, mais aussi beaucoup de bornes.

Pour descendre sur El Chalten, je ne vais pas forcément avoir beaucoup d'autre choix que de faire ça en 24h de bus... Ça va piquer cette affaire ^^ Les vraies vacances "chill", ce sera pour le Chili justement, d'ici une quinzaine je pense.

D'ici là, j'espère que tu profites à fond également et que t'oublies pas de vivre ta meilleure vie ! A la prochaine !

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