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image d'illustration de l'article El Chalten

Ok donc bien arrivé sur El Chalten !

Départ hier de Bariloche, j'avais un bus à 8h, sauf que bon, le terminal n'est pas à côté (du lac près duquel est l'hôtel, ndlr) et que les bus ne sont pas nombreux à passer dans le coin à cette heure. Peut-être un peu plus à 7h, mais pas du tout à 6h ^^ Donc bon, un bus à 6h20 à prendre...

Départ à l'aube de Bariloche

Bref ! Après une petite nuit – Je sais as pourquoi, mais on a eu tous les chiens des environs qui se sont mis à hurler plusieurs fois dans la nuit, à deux doigts d'aller passer un permis de port d'arme, d'acheter une carabine et d'aller faire baisser les actions de Royal Canin ! M'enfin, à 5h30, pas besoin du réveil pour me lever. Préparation express et avalage de petit dej un brin sommaire – c'est dommage car les petits dej de l'hôtel sont juste ouf (céréales, thé, café, toast, confiture et tout le tintouin !) mais bon, pas le temps... 🙁

Dehors, il fait nuit noire. Tout est fermé, y'a pas un chat – en même temps, on entend encore ces enfoirés de cabots gueuler comme si y'avait un os à partager... – c'est limite flippant. C'est même louche, non, que dans une ville aussi orientée "montagne, randonnée etc." il n'y ait personne de levé à 6h du mat ?! Mais bon, j'avance tranquille jusqu'à l'arrêt de bus qui est à genre 10 minutes à pied.

Un chien muet me suit sur une partie du chemin – j'ai une brique d'un litre de lait à la fraise dans les mains, ça doit le tenter ^^ Arrivé devant la supérette (la plus chère de la planète devrais-je préciser...), pareil, 2 énormes chiens se posent à côté de moi. J'suis moyen rassuré, mais ils ne mouftent pas lol – quoique à un moment, y'en a un qui s'est approché pour renifler mon backpack, j'ai chopé un bâton par terre – école Castaner -, juste pour dissuader et il s'est barré vite fait 🙂

En attendant l'arrivée du bus, j'ai rien d'autre à faire qu'à admirer le ciel étoilé magnifique qui me surplombe. Le doss est dingue, ça me rappelle l'Altiplano bolivien où on avait pu voir la voie lactée y'a 5 ans 🙂 Et alors, hallucination de ouf : la lune ! Cette nuit, c'est croissant de lune, un comme les milliers que t'as sûrement déjà vu, mais on voit aussi toute la partie restante – qui, selon mes calculs, est censé être dans l'ombre. Une dinguerie ! J'avais jamais vu ça de ma vie – en tout cas pas aussi nettement pour que je m'en souvienne. Trop beau !

Le bus arrive et après une bonne grosse demi-heure, j'arrive au terminal. (Pour info, j'ai fini du centre ville au terminal a pieds, j'avais plus de crédit sur la carte Sube. J'ai eu droit au lever de soleil sur le lac, trop classe !) Le bus est un peu ancien, mais les sièges sont larges. On devrait être bien. Une fois chargé, on décolle !

Descente en Patagonie

Le bus repasse par la RN 40, que j'ai fait la veille. C'est trop fort, j'ai l'impression de revoir le décor, mais d'un autre angle. On est même passé devant le Barrio Monteverde où j'avais croisé un jeune hyper sympa et dont j'ai oublié de te parler.

En gros, en voulant me la jouer aventurier sans limite, pendant mon trek à l'arrache, j'ai atterri en plein milieu du ghetto barilochien – et y'avait de sacrés clébards, c'est le cas de le dire ^^ J'ai demandé mon chemin à un petit jeune que j'ai croisé et il s'est proposé de m'accompagner jusqu'à la sortie du barrio, histoire qu'il ne m'en arrive pas 🙂 On a discuté un brin, super moment, vraiment !

La route pour El Chalten passe par El Bolson. Là, c'est vert de chez vert ! Beaucoup de forêts de pins qui s'étalent dans la vallée et jusque dans les montagnes environnantes. Le bus grimpe par endroits, on aperçoit la neige au sommet des pics, ça ambiance bien la descente vers la région des glaciers.

Dehors, le décor change a une vitesse impressionnante. C'est vaste, très vaste, mais c'est surtout désert ! Y'a pas un chat, pas un poil de chat même. A droite à gauche, rien, nada, que dalle ! Et alors c'est sec ici, laisse tomber. Les bosquets sont jaunes vert et le plus souvent complètement gris, carbonisés.

D'un coup, on arrive dans une région de champs, de culture et de bétail. Le sable est rouge, l'herbe couleur paille, vert olive, c'est ouf ! Un taureau est une borne plus loin, seul au milieu de nulle part... Et quelques minutes plus tard, tu aperçois les vaches qui chillent au soleil ^^

La nuit met vraiment du temps à tomber, les heures ne passent pas... Et puis la nuit tombe, on nous sert un snack léger (le même qu'à midi) et on nous lance un film d'animation sur un Yeti. Je peux pas t'en dire plus, j'suis tombé raid mort !

Franchement, j'ai d'habitude trop de mal a dormir dans les transports, mais là, je suis tombé, mais genre 2 fois d'affilée, à faire des rêves etc. On va dire que j'étais crevé, hein !?!

Et du coup, à 8h édé, ce matin, on est bien arrivé à El Chalten !

El Chalten

Alors normalement, le plan c'était de poser le sac et de chiller pépère aujourd'hui et de faire le Fitz Roy demain. Mais bon, l'hostel est à 10 minutes du terminal, j'ai pu poser le sac en 2-2 et du coup, bah j'étais dispo un peu avant 9h...

J'ai dit banco et, comme à l'Office du tourisme du terminal on m'a dit que le trek pour le Fitz n'était que de 4 heures, c'était gérable dans la journée. Pourquoi attendre ?! D'autant que bon, après 24 heures de bus, j'avais besoin de me dégourdir les beujs ^^

Trek pour le Fitz Roy

Du coup bah t'as dû voir les tophs, le spot déboîte ! C'est vraiment très beau, c'est grand, c'est varié et c'est... gratuit !!! Bref, le top !

Le trek est noté comme hard. Je l'ai trouvé moyen – seulement hard sur le dernier kilomètre (des 10 qu'il compte en tout), mais rien d'insurmontable. Quoique que le couple d'américains que j'ai croisé au départ a du en chier – la nana était "already dying" avant la montée... ^^

Pas trop de gens en fait – quoique j'en ai dépassé pas mal hein, sans me la péter. Mais en arrivant au Mirador, c'était pas hyper blindé et j'ai pu prendre mes tophs pépère et même me balader en paix.

En descendant, par contre, j'ai croisé du monde !

J'ai croisé 2 françaises à un moment, l'une chialait presque et sa pote essayait de la réconforter et de la motiver. Il leur restait un bon tiers à faire, le pire, et sa pote lui disait que ça montait moins... La pauvre !

J'ai même pu m'arrêter pour recharger mes bouteilles en flotte bien fraîche et gratuite lol – j'en parle après ! Du coup, en descendant pépère sans croiser trop de people, j'étais content de l'avoir fait le matin 🙂

Et l'allégresse a duré jusqu'à ce que je fasse les courses...

Dommage collatéral

Pétard, les mecs se touchent encore plus qu'à Bariloche ! 100 pesos la bouteille d'un litre de flotte !!! Mais bordel, ils ont plus de limite, c'est du vol !!! Je vais pas aller dans la montagne me remplir les gourdes juste pour éviter de me faire vider les bourses... LA bourse !!! (Pardon ^^)

Non franchement, c'est le gros défaut de l'Argentine. Ok ils ont des attractions naturelles qu'ils ne peuvent pas monnayer, mais c'est pas une raison pour exploser les prix ! Non, vraiment, ça me choque. Passer de 30 pesos partout ailleurs à 100 pesos dans le trou du cul du monde, seulement parce qu'il y a une montagne à voir...

Ça va ? Augmente le prix du resto, du café, du verre de vin mais l'eau, les pâtes, les œufs, sérieux ????!!!! Ahlala... Je m'y ferai jamais ^^

Et encore, je viens de checker les prix pour le Perito Moreno, je sens que je vais m'énerver... Pareil, je ferai un point itinéraire en fonction, mais je risque de pas pouvoir faire ce que je voulais au départ... On verra ! De toute façon, j'ai juste très hâte de reprendre un peu le boulot et de me poser un peu plus longtemps quelque part (au Chili, en Bolivie, à voir).

Bon, allez, jte laisse, je vais profiter du wifi correct pour m'envoyer un film ! See you

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