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image d'illustration de l'article Buenos Aires – Arrivée

OK, ca fait une semaine que je suis sur Buenos Aires, un petit rapport s'impose :

Je profite de la digestion – je sors d'un copieux déjeuner – au frais, bien planqué à la Biblioteca Nacional de los Maestros 🙂 Mettons une chose au clair de suite : le clavier est en qwerty et en mode espagnol, je risque donc de faire énormément de bourdes (nettes, les bourdes, bien entendu).

Genre l'apostrophe et l'accent aigu sont tellement proches que je vais forcément les inverser 2-3 fois lol

Arrivée sur Buenos Aires

Alors... Une semaine déjà... Ca passe à une vitesse sérieux ! Je suis arrivé lundi dernier, sous un cagnard standard – on devait friser les 30 degrés si je ne dis pas de bêtises – et alors, dès la sortie de l'aéroport, tu prends une de ces claques, une patate de forain frère ! (Je ne voyais pas comment ponctuer cette phrase autrement ^^)

Le vol s'est bien passé, on était que 2 sur une rangée de 3 sièges aussi, quand ils ont annoncé la fermeture des portes, on s'est regardé avec mon voisin et on a décidé de se mettre à l'aise de suite, de vrais gitans (mais propre hein, les gitans, parce que la moitié des argentins qui rentraient au pays, ont laissé l'avion dans un état...)

Par contre, l'aéroport de BA, c'est juste abusé. Tu sors, t'as zéro info, et alors t'as plus qu'à te démerder pour trouver un bus pour le centre – et, sans surprise, le seul bus facilement trouvable te coûte un bras. Enfin... ton deuxième bras hein, parce que le premier, tu l'as laissé à l'ATM...

Ces bâtards ont limité le montant de retrait à 4000 pesos (~ 60 euros) et ces enfoirés te prélèvent 630 pesos (~ 10 euros) de charge là-dessus !!! Mais WTF putain ?!!!

Depuis le temps que je voyage, tu sais que j'ai la rondelle qui a sévèrement gagné en élasticité mais là, on frise la fracture anale... Et moi qui ai changé de banque pour économiser quelques prélèvements que je juge abusifs, franchement, j'ai l'impression de prendre un retour de boomerang, comme si l'Ironie du Sort m'attendait au coin de la rue, le sourire aux lèvres et le pot de vaseline à la main...

Du coup, j'ai compris de suite que j'allais me la prendre sévère dans ce pays et qu'il ne me faudrait pas plus d'une journée pour me mettre à insulter les gens pour un oui pour un non ^^

M'enfin, le temps d'arriver au Terminal Madero et de m'acclimater un brin, je suis parti en direction de mon hostel.

Un hospedaje pas très hospitalier...

L'hostel, comment te dire... C'est la foire ! Le proprio est assez jeune et se la joue bobo à mort et les nanas qui "t'accueillent" à la réception ne font aucun effort pour se faire comprendre, pas plus que pour essayer de te comprendre.

C'est l'hostel le moins cher que j'ai trouvé – et je dois avouer que je ne suis pas sûr d'en avoir pour mon argent ^^ Et alors je peux m'assoir sur le confort et même la propreté, depuis le temps, mais en ce qui concerne la tranquillité, là, faut pas déconner. Et pour déconner, ça déconne !

Les mecs ne parlent pas ici, ils hurlent ! Et les pouffia... heu... les nanas hurlent aussi.

Et vas-y que je mets la musique à fond jusqu'à minuit (couvre-feu – tardif d'ailleurs, surtout qu'avec les chaleurs, on est tous deads passé 21h) et vas-y que je me prends pour Iglesias (le fils, le père, en fonction de ton âge ^^) et que je chante comme un connard, au beau milieu du spot... Et le proprio participe au doss, hein, le mec est juste complètement à l'ouest !

Et puis alors ma piaule donne direct sur le hall (un des mecs de la piaule travaille pour le spot) du coup, ça oublie de fermer la porte, ça clope devant la fenêtre qui ne ferme pas etc. Et alors ce connard ne se satisfait pas du ventilo de la piaule et en ajoute toujours un avant de se coucher – et son ventilo de merde fait un bruit... t'as l'impression de camper sur une piste d'aéroport. Une espèce de turbine qui tourne toute la nuit en tapant je ne sais quoi.

L'autre nuit, j'ai même dû descendre (je suis sur un lit du haut) pour taper sur le doss et arrêter le boucan... Du coup, bah pas facile de dormir et de se reposer pépère... Mais bon, on a vu pire...

Que te dire sinon, bah j'ai bien râtissé BA cette semaine. Je suis allé un peu partout – par contre, zéro toph, rien nada, on verra ça plus tard !

Le paradis des clébards

BA, c'est pas mal. C'est plutôt bien architecturé, relativement propre et il y a des parcs partout, c'est agréable.

Ce le serait d'autant plus si on pouvait y trouver un peu d'ombre, parce qu'on crame ici, c'est plus du tout standard comme cagnard, on est plus sur l'une des Merguez Party des Musclés ^^

Et alors, le cagnard etc. ça pourrait aller s'il n'y avait pas les 2 calamités de BA : les clebs et les schlagues ! Pétard quelle misère.

Les argentins ont l'air de kiffer les chiens, ici à BA. Ca se promène partout sur les trottoirs, dans les parcs etc. Et où il y a des chiens, il y a des... c... cr... cro... allez, tu l'as ?... des crot... (gros indice là !)... des crottes de chiens !!!

Ca chie partout. Par-tout ! Et alors, tout va bien puisque la ville à déclencher son plan Cuidad Verde (je dois traduire, ou ça va ?).

Donc tous les propriétaires de chiens doivent ramasser derrière leur toutous. La municipalité met donc des sacs plastique à disposition (c'est vert, mais pas forcément des plus écolos, soyons honnêtes) pour que tout le monde mette la main à la pâte.

Et je trouve les argentins très sérieux. Tout le monde se prête au jeu. Enfin, dans une certaine limite... Parce que oui, ramasser des petites crottes, ça va, c'est gérable, sans chichi, vite fait, en 1 minute, c'est emballé pesé.

Mais pour se faire, il faut une crotte consistante, hein, et ni trop grosse ni trop longue.

N'importe qui peut ramasser un doubitchou par terre, sa main protégée d'un sac plastique.

Mais quand il s'agit d'une corde d'un mètre à la Onizuka, ou d'une galette de Blédichef (et là, on parle d'un truc sale, tout juste sorti de l'Enfer. Le lendemain de fête Old el Paso, arrosé à la tequila et au guacamole, la couche pleine du petit dernier... Bon appétit !), là, y'a plus personne !!!

Du coup, bah tu te retrouves à esquiver des flaques de purée Mousline qui jonchent le trottoir et, je vais pas te mentir, tu gagnes pas à tous les coups ^^

Et s'il n'y avait que ça irait.

Mais en plus des crottes de chiens – et des clebs eux-mêmes, d'ailleurs – il y a des schlagues de BA.

Y'a trop de gens qui traînent...

Là, on est sur un gros dossier. Loin du punk à chiens, plus près du Rom, du mec qui traîne, que du SDF – même si certains n'ont sans doute pas de quoi loger – ce genre de mecs qui, là où en France, il te taperait une clope, une pièce, un ticket de métro etc. ici, essaient de te vendre des trucs à l'unité.

Comme si tu allais acheter des chaussettes dans la rue. Ou des kleenex à l'unité... Sérieux !!!

Et alors les mecs – quand je dis les mecs, ça veut dire les mecs, les nanas, les gosses, toute la famille – font peur quoi (et là, on parle aussi d'un truc sale, tout juste sorti de l'Enfer ^^).

Certains se baladent avec des caddies pleins de trucs récupérés dans les containers à ordure qu'on croise partout ici – toujours une excellente initiative de la mairie, qui souhaite une ville de BA propre au maximum.

Le souci c'est que, si la ville a embauché des gens pour faire le tri, certains petits malins passent avant pour récupérer un max de truc et leur revendre leurs sacs d'ordures triées.

Ca sent sévèrement la mafia quand même – tu me connais, d'habitude en écrivant ça, je fais mon petit bisou sur la main, à la J-C. Convenant mais là, les mecs sont tellement sales que j'ose pas – trop peur d'une MST ^^

Alors c'est sûr qu'il y a pire, comme moyen de se faire un peu d'argent, mais du coup, tu passes ta journée à esquiver ces mecs qui se trimballent sur le trottoir avec leur crochet rouillé et qui ouvrent des sacs d'ordures sur le trottoir, sans pitié.

Et donc forcément, la petite crotte mignonnette que t'as pas eu la flemme de ramasser et de déposer dans la benne... finie au mieux dans le caniveau, au pire sur trottoir – retour à l'envoyeur...

Bref ! Sinon, j'ai commencé à prendre mon petit rythme, à base de sport dans les différents parcs de la ville et de boulot au frais, à la bibliothèque – j'ai quand même pas mal de taf, franchement, c'est le bordel 🙁

J'ai encore beaucoup à faire mais plus assez de temps pour te raconter ça ! J'espère que tout roule pour toi. See you

PS : j'ai oublié de te parler de Jacques aussi, fais moi penser à t'en causer ^^

Continuer le voyage

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