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image d'illustration de l'article Mexique – Puebla

Bon, ça fait presque une semaine que je suis au Mexique et (au cas où ça ne se serait pas vu) j'avais une de ces flemmes – je devrais la refaire... une de ces fleeeeeeemmmmmmmmeeees !!!! (mais de ouf quoi ^^) – d'écrire, de dessiner, d'écouter de la musique, de mater des films / séries, de me connecter etc.

Tu me diras, c'est une bonne chose, non ?! Plus de kiff, moins de contraintes. Et puis bon, j'ai toujours autant le temps pour me palucher – escales, attentes de bus, pauses kitkat etc.

Et surtout, au risque de te décevoir, je n'écris pas pour toi. J'écris surtout pour moi, pour me souvenir et pour ce plaisir immense de relire mes conneries et de me remémorer les versions des anecdotes que je te raconte.

Ceci étant dit, oui, ça fait une semaine que je suis là et tu n'as rien demandé. Aucun détail, aucun récit, rien.

J'avoue, j'attendais que tu te manifestes un minimum. T'es souvent à me dire que tu prends un plaisir fou à me lire etc. Mais visiblement, les tophs te suffisent.

Je vais donc me la jouer à l'ancienne et n'écrire que pour ma gueule !

J'ai quand même pris le temps de noter tout un tas de petites choses pendant les temps morts.

Certaines choses vont forcément passer à la trappe, mais bon, j'espère que cela sera suffisant pour me refaire une idée, d'ici quelques années ^^

Commençons par le commencement.

Départ pour le Mexique

Je suis parti le 27 janvier – si tu comptes bien, ça donne un tout petit plus d'un an après le Costa Rica !

J'ai pas vraiment choisi la date, quand j'y pense.

C'était tellement la foire au boulot, quand je suis rentré du Japon (début décembre), que j'ai de suite checker les billets d'avion pour partir au plus vite – au moins cher, en pince qui se respecte ^^

D'ailleurs c'est plutôt dur le taf que je devrais tenir mes carnets. Ça ferait du clic et du like sur mon mur ça... Entre les branleurs, les suceurs, les escrocs, les cassos et les magouilles made in France, on aurait de quoi tenir une gazette sympathique :)

Le 27 janvier, donc ! Une fois n'est pas coutume, je suis parti en fin de journée – j'ai l'habitude de partir tôt le matin, histoire de ne pas voir le doss arriver genre, je me lève (sans bousculer personne ^^), je m'habille et je trace – un vol Paris-Munich à 18h, escale de 3 heures et un vol Munich-Mexico à 22h édé.

Le premier vol s'est bien passé, vite fait bien fait !

Vol chaotique pour le Mexique

Mais alors, le vol pour Mexico, ce fut une autre histoire... Comment définir ça...? Horrible ! Y'a pas d'autre mot – en fait, y'en a plusieurs, mais j'ai encore un peu la fleeeeeeemmmmmmmmeeee (^^)

Déjà, laisse tomber, on avait un bébé à bord. Une petite saloperie made in Mexico, un petit révolutionnaire à la Zavatta (cette blague sera toujours aussi nulle en la relisant dans 10 ans, mais je laisse). Cette petite saloperie à moustache (non, je ne parle pas de Sonia Gueunon... Guédon, pardon !) n'a pas cessé de chialer pendant les 11h de vol.

Et il était hystérique, Pepito, il essayait sans doute de battre un record – genre faire chier le plus de monde possible au mètre carré ou juste provoquer un remake du Crime de l'Orient Express (plus d'altitude, plus de meurtrier) et j'aime croire que, dans ce remake, même Hercule Poirot lui mettrait un coup de shlass à la piñata miniature ! #balanceTaMoustache

Et puis, petite précision, le vol est blindé de mexicains qui rentrent au pays.

Sans vouloir taper dans le cliché, c'est le bordel. Les mecs s'en balec de ouf, ça en met partout, sans pitié. On est pas loin du mec qui mate sa vidéo sur son phone, le son à fond... Et puis alors, je sais pas ce que les mecs font comme métier, mais au nombre de raies poilues (non, je ne parle pas de Sonia Gueunon... Guédon !! Décidément...) aperçues au décollage, on était sûr de trouver de l'aide, en cas de problème de plomberie... Sûr que le plombier mexicain est souriant ^^

Et puis alors les mecs se croient chez eux de ouf ! Le genre de doss qui me met hors de moi !

Sérieusement, le mec devant moi s'étire de tour son long. Jusque là, ça va. Mais ce connard commence à balader ses mains derrière l'appui tête du siège – ou se trouve ma tablette écran... tactile, ndlr.

Et là, c'est pas l'envie qui me manque de hurler : "C'est tactile, connard, tu viens d'arrêter mon film, enculéééééé !!!" (sic)

M'enfin, sans ça, le vol s'est plutôt bien passé – j'ai même réussi à dormir et à rêver (un joli rêve, où les masques à oxygène tombent du plafond pendant qu'on se crashe...)(et quand je me réveille, je suis toujours sur mon siège, à penser au film Destination Finale, en mode "Je vais bien, tout va bien..."

Arrivée sur Mexico City...

Arrivée sur Mexico à 5h du matin. Ça pique. Ça pique bien même ^^

Mais bon, opération immigration / bagages expédiée en 5 sec et, le temps de toper un café latte, je tope un ticket de bus pour aller sur Puebla.

J'ai même eu le temps d'échanger les quetzals qui me restaient du Guatemala avant de toper du fric à l'ATM.

... Et départ immédiat pour Puebla

Le bus de 7h30 pour Puebla, c'est le grand luxe. On te file même une collation avant de grimper, bien cool !

Une heure et demie de trajet, à la fenêtre, à prendre ma petite claque pendant que le jour se lève !

Le décor est chouette, c'est très sec, ça sent le maquis, mais ça tapé bien. Le soleil monte au dessus des montagnes et éclaire toute la vallée.

Le Mexique, c'est vert et or, magnifique. Un joli mélange de fougère, de champs de maïs et de forêt de cactus immenses.

Sur le bord de la route, beaucoup de gens : des gens qui traînent, des vendeurs ambulants etc.

Aucune idée du contenu cinématographique projeté à bord, j'suis comme hypnotisé par le décor qui défile – et puis faut dire que je me réveille hein ^^

Le seul bémol, c'est le mec à côté de moi. Sérieux, le bus est à moitié vide et le gars se pose à côté de oim ! Mais connard va !!!

Et alors, j'enchaîne les galères à la François Perron, le mec est fat et à dû prendre sa dernière douche quand j'étais au Costa Rica... Et c'est pas juste un clodo qui dort peinard à côté, le mec ronfle ! Putain, il ronfle de ouf, faut consulter là – avec des bruits pareils, t'as les fosses nasales en piteux état, obligé !

Le bus est à l'heure à Puebla. On y arrive vers 9h, ça tape déjà bien sûr place.

Puebla

Pourquoi Puebla ? Parce que ce que j'ai lu de Mexico ne donnait pas envie d'y atterrir. J'avais surtout besoin de calme, histoire de bien entamer les vacances :)

Jolie petite ville, Puebla n'en est pas moins blindée de monde. Mais blindée ! Et puis alors y'a un monde fou sur la route également !!! Ça pique un peu la gorge, hein, ça pollue sévère ici.

On est pas au niveau de Guatemala City mais j'avoue, les poumons prennent cher !

Le terminal de bus est au nord de la ville, bien excentré. Y'a une petite heure pour rejoindre le centre, mais bon, après tout ce temps assis, j'avais besoin de me dégourdir les beujs.

Puebla, ça ressemble à Prague : de belles églises éparpillées un peu partout dans la ville. Plus on se rapproche du centre, plus on en croise. Ça ressemble aussi à Flores (Guatemala), toutes les barraques sont colorées. Et joliment colorées, la palette complète de Stabilo y est passée !

C'est flashy à souhait et c'est aussi détruit de tags. Alors pour le coup, même pour moi qui aime ça, je trouve que ça fait trop. Je préfère quand le graff ou le street art est plus confidentiel.

J'aime passer du temps à chercher les spots, à débusquer les friches urbaines où personne ne passe pour apprécier le spectacle.

Arte de Calle VS Graffiti

Une chose est sûre, au Mexique, le graff fait partie intégrante de la culture locale. Et pas seulement de la culture artistique, de la culture sociale et sociétale aussi. Les murs sont empreints de revendications, d'appels à la révolution, de déclaration d'amour et j'en passe.

Et au milieu de tout ça, quelques tags, des flops et beaucoup de fresques. Beaucoup ! Allez, n'ayons pas peur des mots : trop !

Non, vraiment, c'est dommage de voir ce délire prendre autant place ici. Et puis, c'est difficile à expliquer, mais le truc n'a plus rien de sauvage ici. Le graff doit conserver une forme d'agression je trouve, quelque chose de subversif, dans les formes, les couleurs, les thèmes etc.

Nous mettre du Jésus en fresque c'est... Bref ! Je suis pas là pour débattre du graffiti ^^

Les couleurs de Puebla

Bonne petite balade dans la ville, en descendant vers le centre. Cette ville est un vrai labyrinthe. Comprendre la logique des blocs, les parties nord, sud, les calles etc. On met un moment à s'y retrouver, mais au final, tout devient logique.

Il est encore tôt quand j'arrive à l'hostel, je pose le sac et je trace pour explorer les environs.

Passage au barrio artistico, pas mal, ambiance street art etc. C'est très Montmartre comme quartier – très bobo.

En face, on traverse pour arriver sur un quartier chelou, une sorte de coin à l'abandon, avec du graff et du street art sur les maisons abandonnées – qui ne sont pas toutes abandonnées d'ailleurs. Pour le coup, c'est forcément "légal" comme projet, mais les peintures sont tellement originales (et loin des clichés aperçu dans le centre) que ça claque de ouf !

D'autant que dans le centre, tout est très coloré. La base est déjà fraîche quoi. Après le périph, c'est vraiment à l'abandon. Au mieux, c'est du crépit blanc, au pire, du parpaing en ruine.

J'ai fini la matinée en balade sur les hauteurs pour voir Puebla à 360.

Je me suis arrêté miamer dans un bouiboui tenue par des nenettes sympas, pas très loin de l'hostel. Menu complet pour 50 pesos, c'est un chouille cher, mais bon, je crevais la dalle !

Culture et (in)dépendance

Balade pépère dans la ville, une bonne partie de l'après-midi. Je me suis arrêté pour m'offrir un One Piece mexicain (lol), dans une boutique Panini officielle ! Trois euros le tome, ça me donnerait presque envie de faire comme la dernière fois et d'en ramener 50 ^^

A un croisement, y'a eu un accrochage entre 2 bagnoles – enfin je croislaisse tomber, j'ai jamais vu autant de flics de ma vie (un sketch à la Taxi, le truc).

Et tout le monde s'est arrêté pour voir. Les flics, les vendeurs de tacos, les vendeuses des boutiques, les serveurs des restos, les clients des restos, les badauds : tout le monde. Todo el mundo !

Alors j'ai bien l'impression que les mexicains adorent ça. Ça regarde et ça jacte en bloquant toute la rue pour un feu arrière explosé... Drôle de scène ^^

Sieste en fin de journée, à l'hostel, avec le bordel ambiant... J'ai passé l'âge d'avoir des colocataires moi. Je sens que je vais tenter quelques chambres simples cette fois !

Puebla by night

Ça caille sévère le soir, ici. On sent qu'on est pas loin de la montagne, dans une cuvette avec son microclimat – ça souffle de ouf aussi, du coup, écharpe et bonnet de rigueur pour les sessions nocturnes.

Soirée à se balader pépère – emmitouflé quand même, hein ^^

Puebla, c'est super chouette de nuit, les édifices religieux sont tous éclairés, c'est très animé aussi, à chaque coin de rue, on trouve des vendeurs de tacos. Ça tape de ouf !

Là encore, ça rappelle Prague. On a pas fait les foufous, quand on y était, avec Thomas, mais y'avait une ambiance bien sympa, de souvenir.

Le lendemain, réveillé tôt, jetlag obligé.

Petit déjeuner à la Casa et départ pour Cholula. J'ai lu pas mal de bonnes choses sur le spot et ce n'est qu'à 20 minutes (8 pesos) de Puebla, donc bon, go !

Cholula

Le collectivo pour Cholula est un peu dans le barrio, mais ça va. Franchement, c'est gérable. Y'a un petit bordel ambiant, c'est sale, ça pue et les mecs chelous traînent mais on a vu pire.

J'arrive à toper un bus direct et je suis sur Cholula 30 minutes plus tard !

Cholula, c'est genre Antigua au Guatemala, mais après une bonne guerre nucléaire.

C'est délabré de ouf ! Le bus me dépose en pleine jungle urbaine, ça pue, ça colle, ça crie, c'est la folie !

Je repère une église en hauteur, j'y vais. De la haut, je peux voir toute la ville et surtout la zone archéologique (recommandé par mes recherches Google).

Je trace et les rues sont de plus en plus clean, à mesure que j'arrive vers le centre, forcément ^^

Il est l'heure de miamer quand j'arrive devant la zone archéologique, je décide de m'arrêter dans un minuscule resto tenu par une nana et sa fille.

Repas pour 35 pesos, c'est ouf ! On doit friser les 1,50€, j'avoue ça se touche sur les prix lol Non mais sérieux, partout où tu vas, tu peux gérer un menu pour 2€ maximum quoi, c'est dingue ! (Surtout quand je pense qu'à ce prix là, ils font du bénéfice !)

Zone archéologique de Cholula

Arrivé devant la zone archéologique, le ticket est à 70 pesos. Tu paies et tu entres direct dans un tunnel immense.

Un labyrinthe le doss ! Heureusement qu'ils ont balisés le truc parce que bon, on est sous une pyramide, il faudrait pas longtemps pour se perdre ^^

Gros bémol, on ne peut pas monter voir la cathédrale qui est au sommet, travaux en cours... Abusé !

Sérieusement, les gens y vont surtout pour ça, ils pourraient prévenir, qu'on ne se fade pas le trajet pour que dalle ! Et 70 pesos, sérieux, on doit friser les 4€ !!! #laPince

Sinon, la zone archéologique est pas mal, mais rien n'est accessible, dommage... C'était mieux au Guatemala pour le coup !

Et je m'aperçois que la zone archéologique sépare la ville en 2 : San Pedro et San Andres.

San Andres, c'est beaucoup plus uppé. Ça sent le fric – mais c'est le Mexique, hein, pas beverly hills ^^ – alors bonjour les grands magasins, les malls, les chaînes de restos US etc.

Mais c'est toujours aussi coloré et les églises sont vraiment chouettes !

Je tope un bus de retour à l'arrache. Pas de direct cette fois, j'ai droit au tour complet de la ville :)

Retour à Puebla vers 15h, le collectivo nous dépose très loin du centre. Mais très très loin !

La face cachée de Puebla

J'attaque à pieds, on se refait pas et j'avoue que j'étais pas fier par endroits.

C'est le ghetto ! Le vrai ghetto, je veux dire – ça craint limite, mais bon, personne ne me calcule, vamos !

Une heure plus tard, jsuis à la Casa, douche froide (pétard, c'est le Tiers-Monde là !!!), goûter, film et sieste !

Là je m'enjaille au Burger King. J'écris ces lignes en attendant qu'on me serve mon Whopper ^^

Un jeune mec fonce-dé vient de se faire virer de ouf ! Le mec était chargé de dingue, un zombie.

La serveuse l'a repéré du comptoir et elle s'est précipité dehors pour appeler la police ! Le mec n'a pas traîné ! #balanceTonMort

J'ai l'impression que la police doit être bien occupée ici – et pas vraiment comme on le voit dans Narcos :)

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