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L'avion est classe (télé et dvd individuels), les voisins (allemands / hollandais) bien sympas mais alors, c'est toujours impossible de ferme l'oeil à bord !

J'ai donc essayé de m'endormir à coup de Quantum of Solace, Max Payne (mon dieu, c'est à chier !), Harry Potter etc.

Mais rien n'y fait, on ne peut pas allonger ses jambes et du coup, c'est la foire...

A peine quelques turbulences durant le voyage, mais on s'est rattrapé à l'atterrissage.

Juste après un petit déjeuner "so british" (saussage, bacon, eggs, coffee), le pilote nous a offert un quart d'heure digestif des plus agités.

Ce qui éclate bien les hollandais d'à côté, mais pas la nénette en face d'eux, qui se jette sur le sac de secours et attend patiemment le retour à la normale ^^

Arrivée à l'aéroport de Tokyo Narita à 10h09 - après un matage express du film Transformers.

On sort de l'avion, tout n'est pas si différent que ça, jusque là.

Dans l'aéroport, c'est calme, propre, japonais. Le silence ambiant ne permettait pas de nous préparer à la scène hallucinante à l'immigration...

Là, une foule hallucinante de japonais, coréens, français, américains et anglais attendait de passer la douane.

C'est blindé ! Mais ça avance bien. C'est là qu'on réalise qu'on est plus en France ^^

Je tombe sur un jeune agent très sympa qui, dieu merci, parle anglais.

On arrive à se comprendre, mais l'étape "empreintes digitale et photo" nous aura bien fait marrer tous les deux :)

Récupération des bagages et c'est parti pour le rendez-vous...

Sur place, une petite nénette, plutôt jolie, agite un drapeau de la compagnie.

C'est Akiko, notre guide pour la journée, qui a déjà récupéré quelques uns de nos compagnons de voyage.

On termine les présentations sous le panneau des départs et c'est dingue : ce panneau énorme alterne les lettres et les kanjis pour afficher les heures et portes de départ.

On sort de là pour rejoindre le bus et on décolle direct pour aller manger.

Nous sommes à Narita, à 60km de Tokyo. C'est plutôt la campagne - même si bon, la campagne japonaise, c'est pas la Sarthe non plus... :)

On est attendu dans un restaurant "sushi", situé dans le quartier d'Asakusa, à Tokyo.

A peine rentrés dans la ville, on hallucine : les immeubles, les rues, les panneaux etc. Tout est construit ou en voie de construction.

Arrivés au restaurant, c'est le Japon !

Des gens partout - avec ou sans masque, des vélos sur le trottoir et des couleurs à tout bout de champ.

L'ambiance est aussi musicale qu'elle est colorée, on se réchauffe au rythme de la j-pop - et c'est bien car ça caille et ça souffle sévère dans le coin.

Le restaurant, lui, est très sympa. On se fait servir très vite, sur fond de musique traditionnelle japonaise, c'est top !

On mange bien : sushis, sashimis, makis, soupe miso et une sorte de flan chelou - mais le thé vert à l'apéro... beurk !

C'est pas sucré comme au kebab... C'est tout sauf buvable ^^

Bref, je préfère me rincer la bouche à la soupe miso.

Après le restau, on file direct au premier rendez-vous "culturel" : le musée du Sumo.

Je vais faire aussi rapide que la visite de cette pièce de 70 mètres carrés : INUTILE !

On a également profité de la fin de la journée pour visiter Asakusa et son fameux Temple Senso−ji.

Ca commence à ronfler au retour, dans le car.

On rentre déposer des affaires à l'hotel avant d'aller dîner "à l'italienne".

L'hotel est petit mais sympa.

C'est très japoanis : tout est bien plié et tout est optimisé au maximum.

Première chose : tester les fameuses toilettes japonaises.

La lunette est chauffée (quel pied) et alors le mode bidet et son petit jet chatouillant à la fin... Pas désagrable ^^

Le rinçage final me surprend par contre et, comme je me lève avant la fin du spectacle, ça arrose le mur d'en face !

Heureusement, les toilettes sont en mode mobil-home, la pièce est waterproof.

Dans l'ensemble, le système est assez drôle à faire mais bon, quand tu enchaînes toilettes et douche, c'est presqu'inutile.

Pour la douche aussi c'est comique : le robinet entre le lavabo et la douche est commun.

C'est plutôt bien vu, mais ça oblige à ouvrir le rideau assez souvent - rideau d'ailleurs presqu'inutile vu l'imperméabilité de la pièce ^^

La baignoire est bien profonde, 20cm de plus qu'en France, ce qui est bien pratique pour se détendre.

"Prenez le temps de vous détendre un peu. Prenez le temps d'un Suntory" - Bob Harris.

A 19h, départ pour la station d'Ikebukkuro, où c'est l'heure de pointe.

C'est noir de monde - même si les japonaises, loin d'être frileuses, font des efforts hallucinants pour colorer les photos :)

La gestion des billets et des lignes est plus complexe qu'à Paris mais j'arrive à piger le truc.

Entre temps, on a déjà perdu 2 personnes dans la rue lol et Akiko panique un peu ^^

On file néanmoins manger dans un mini-restau italo-japonais.

Bon repas, on enchaîne les plats : pizzas, pâtes, poulet pâné et glace au thé vert.

Le personnel est plus qu'agréable, mais les Vieux de la Vieille qui nous accompagnent font un peu chier le monde avec leurs exigences et leur intolérance.

Pour finir la journée (les journées ?), on salue Akiko et on fait une petite balade - pendant laquelle j'ai le temps de toper des mangas dans une librairie.

Le premier recueil d'Oda est dans le sac, c'est cool !

On rentre à l'hotel et on se termine devant des émissions trop marrantes, genre Pliés en 4, mais en mieux ^^

La nuit s'annonce courte, on verra demain.