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Journée de merde ! Je devrais ptet même conjuguer ça au pluriel tellement j'enchaîne, ces derniers jours... Mais d'avance, pas de panique : TOUT VA BIEN !

Départ pour San Pedro de Atacama

L'histoire commence lundi matin, soit avant-hier.

J'ai pris un bus de Santiago pour San Pedro de Atacama. Y'a quasiment 24 heures de trajet, mais c'est ma dernière étape avant la Bolivie. Il me reste quelques pesos à claquer et je devrais avoir de quoi passer 2 nuits dans le désert avant de repasser en mode boulot.

On arrive a l'heure sur SPA et, à peine arrivé, c'est la foire. Le spot à quelque peu changé en 5 ans, tourisme obligé. C'est plus grand que dans mon souvenir et alors c'est une galère de ouf, pour trouver un hostel ! J'ai pas de résa, j'suis à l'arrache, mais j'avais checker sur Booking pour voir s'ils avaient de la place. Le souci, c'est que la plupart des spots sont pas "officiels" visiblement. Ça veut dire zéro panneau, zéro info, tu fais pas la différence entre des baraques et des maisons d'hôtes...

Impossible de trouver les 2 spots pas cher que j'avais repéré, fait chier ! Je descends donc vers le centre pour toper un truc plus conventionnel. Je trouve une auberge de jeunesse à 7000 pesos la nuit, ça me va. Je discute un peu avec le mec de l'auberge et je lui indique mon souhait de passer en Bolivie dans 2 jours. Le mec m'avertit qu'ils vont fermer les frontières sud américaines d'ici le surlendemain, soit mercredi.

Pétard ! Alors ça, c'est la foire... Apparemment, tout a été décidé dans la nuit, tous les pays d'Amérique du Sud sont en alerte !

Je pars donc me renseigner au terminal, où on me dit que le dernier jour pour passer, c'est aujourd'hui et que le dernier bus part a 9:45... Et il est 9:33 !!! Bordel de merde, je viens à peine d'arriver !!! La problématique n'est pas vraiment sanitaire pour moi, c'est surtout que quitte a rester confiner genre 1 mois, ça me reviendra moins cher en Bolivie... Du coup, gros coup de speed pour récupérer mon sac, annuler la réservation, récupérer mon blé et repartir !

Arrivé au terminal, c'est la folie pour tout le monde – ils checkent les passeports et refoulent déjà certains touristes... Certains décident quand même d'essayer, on sait jamais. J'arrive à toper un billet pour Uyuni, 15000 pesos. C'est pas cher mais je commence à être limite en fric là, ça sent la fin des haricots ^^

En (fausse-)route pour la Bolivie

Me voilà donc en route pour Calama et ensuite Uyuni, en espérant que tout passe a la frontière...

Dans le bus, on est très peu d'étrangers Il y a un couple de trentenaires du Monténégro (hyper sympa !), un hongkongais (gentil comme tout), Fernando, un espagnol de 60 piges débrouillard et moi.

Arrivé à la frontière Chilienne, tout est ok. On passe tous sans souci.

A la frontière bolivienne par contre, c'est la merde : on me refoule ! Impossible de passer pour les français / européens...! Et quand je dis européens, comprenez citoyens de la communauté Schengen, parce que mes amis du Monténégro passent sans souci. Même l'ami hongkongais est passé, avec son passeport du Royaume-Uni... Mais sérieux ! Comme si ta nationalité était toxique.

Même pas un contrôle sanitaire, rien, que dalle. Ça me dérangerait pas s'ils me disaient "Vous avez 37.8 de température, on ne veut pas prendre le risque", mais c'est pas ça qu'ils font, ils appliquent juste une logique débile. Imagine les européens en PVT qui sont sur le territoire depuis genre 6 mois. Que veux-tu qu'ils aient à voir avec le coronavirus... Enfin bref ! C'est juste stupide...

Ils ne laissent passer que les locaux, normal, alors que certains sont crasseux de ouf. Et quand bien même, on vient de passer quelques heures dans le même bus, confinés. Donc bon, si je suis réellement un risque, je l'étais déjà avant et je les ai ptet contaminé... Sans compter que bon, une nationalité / un passeport n'est pas un bouclier anti-microbes... Bref !

On est vraiment gouverné par des cons, à l'échelle mondiale. On applique des décisions connes, prises par des cons... Et puis, vu comment ça se gère individuellement, on est tous aussi cons les uns que les autres...

Mais bon, oui c'est sûr qu'il leur vaut mieux fermer leurs frontières maintenant, parce que bon, sinon ça va finir comme chez nous, confinement à la maison et baston chez Lidl pour 3 rouleaux de PQ... Mais quand même, c'est incompréhensible... Soit tu estimes que le risque est réel et tu refoules tout le monde, soit tu laisses entrer tout le monde, on est pas au Macumba Paradise avec le physio à l'entrée... Ce monde me désespère...

Et alors ces enfoirés de la compagnie de bus qui sont même pas foutus de checker s'ils vont bien pouvoir te déposer à destination... Juste bons à prendre ton fric et à s'en laver les mains – et encore, ça irait si c'était pour suivre les recommandations de l'OMS...

Même à la fin, mon pote hongkongais voulait me racheter la moitié de mon ticket, il n'avait payé que jusqu'à la frontière. Et bah ces enfoirés de la compagnie de bus n'ont rien voulu entendre, pas la moindre pitié... Le meilleur des mondes... Alors bon, mes amis compatissent vraiment, c'est gentil. Une part de moi voudrait qu'ils se soient fait refouler eux aussi – je sais, c'est pas bien – mais je suis content qu'ils aient pu passer.

J'ai juste à leur dire au revoir et à leur souhaiter une bien meilleure continuation que la mienne.

No Man's Land

Baisé jusqu'au trognon, j'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort. Je suis en plein No Man's Land, entre 2 frontières et j'ignore si je vais pouvoir re-rentrer au Chili.

Et y'a personne donc je dois me fader la route jusqu'à la frontière à pieds – tu me diras, après autant d'heures de bus, ça ne peut que me dégourdir les beujs...

Me voila donc avec mon sac, en plein milieu de ce splendide désert, à lutter contre un vent sec et contre une grosse envie de tout larguer. Le pire, c'est que c'est le plus beau décor du monde ! En temps normal, j'en aurai profité pour shooter comme un bâtard, mais t'imagines bien que sur le moment, j'avais autre chose en tête...

Après 40 minutes à lâcher autant de litres de sueur, j'arrive au Chili. J'explique la situation au gars qui m'a fait passer quelques minutes plus tôt, il hallucine... Il check avec son collègue et m'autorise à rentrer, en m'indiquant qu'un bus pour Calama part un peu plus tard dans la soirée. Super gentils les gars, vraiment. Rien à voir avec la rudesse des boliviens – t'as vu, bolivien, ça rime avec "gros fils de puuuuuutttte" ?! (Ah non...) – oui, je suis violent, comme ça, gratuitement sans même demander le passeport ^^

Je te jure, même les chiliens ne comprennent pas la décision bolivienne. Parce que ça fait 2 mois que je suis en Amérique du Sud donc c'est complètement débile...

Après l'immigration, passage chez le médecin : prise de température obligatoire. Là, on m'indique que le Chili passe au stade 4 : fermeture des frontières dans la soirée et examen médical, voire quarantaine, pour les entrants (toutes nationalités confondues).

J'ai un petit 36.4, tout roule – le médecin et l'infirmière sont super cools et très compréhensifs. Je sais pas si tu sais, mais dans certains pays, pour rentrer, il faut une adresse de destination. Et j'en avais pas (vu que bon, j'étais pas censé être là...). Mais ils ont été super cools et m'ont fait passer.

Idem à la douane. Je suis tombé sur une nana très sympa (et jolie, soit dit en passant) à qui j'ai expliqué la situation et qui m'a permis d'esquiver un énième contrôle. Elle m'a même filé un coup de main pour retourner sur Calama.

Mon pote Fernando s'était débrouillé pour dégoter une voiture qui voulait bien nous emmener jusqu'à Calama pour 5000 pesos chacun. C'est pas si cher, mais quand même, un peu de solidarité, ça ferait pas de mal. J'étais résigné à payer le gars, quand ma pote de la douane m'a fait signe de loin et m'a demandé comment j'allais repartir. Je lui explique le bail et elle hallucine aussi sur le fait que le mec nous facture. Elle me dit qu'elle va me filer un coup de main en négociant avec les routiers – Max Meunier te le dirai, les routiers sont sympas lol ("Si vous aimez la route, foncez dedans", y'a bien que Da Vid qui va la comprendre celle là ^^)

Je sais pas si j'ai bien tout pigé, mais en gros soit ils ont fait une réduc aux routiers, soit ils les ont laissé passer sans contrôle de ouf, histoire de leur faire gagner du temps... Peu importe, les gars étaient chauds pour nous prendre tous – parce que oui, j'ai oublié de te préciser, mais on est beaucoup a se retrouver dans la merde là... Y'a des gens de toute l'Europe, on dirait Union Libre, l'émission de Christine Bravo ^^

Le temps de remercier tout le monde – parce que vraiment, les petites attentions comme ça, ça a l'air de rien, mais c'est réconfortant de ouf quand t'es dans la merde ! – et me voilà sur le lit de la cabine d'un routier, direction Calama.

Nuit blanche sur Calama

On est pas dans le cliché, hein, zéro poster de femme à poil dans la cabine, c'est propre et rangé. On n'y passerait pas la lumière noire, hein, faut pas pousser, mais ça va 🙂 Du coup on se retape le désert d'Atacama, les montagnes, volcans et les lacs de sel, c'est trop chouette avec le soleil couchant – il est 18h passées, on en a pour 3 heures. Une journée de merde, vraiment, mais le paysage aiderait presque à oublier...

A l'arrière, c'est pas super confort, j'suis pas au top, mais bon, comme on dit, à défaut de mieux... Et puis j'suis vraiment trop dégoûté pour me plaindre, j'ai aucune idée de ce que je vais faire à Calama, je sais pas si y'a masse d'hôtels, c'est la foire, j'ai juste plus assez d'énergie et de mental pour gérer. Et puis je suis crevé, t'as pas idée.

Ça fait 2 jours que je me balade de bus en bus, sans dormir vraiment, en tout cas sans me reposer et sans bien manger – j'ai juste de quoi grignoter, c'est mort, j'suis au bout (et à bout, aussi)...

Arrivés sur Calama, le chauffeur nous dépose à l'entrée de la ville, lui doit spoter sur le parking routier. On le remercie et on part en direction du centre à pieds en essayant de faire du stop. On est en pleine zone industrielle, y'a que dalle, juste la route où les bagnoles tracent sans s'arrêter.

Après quelques minutes, on aperçoit un taxi devant une des entreprises. Je fait le détour pour voir s'il peut nous prendre. Le mec hésite parce qu'il attend déjà des clientes – Fernando négocie un dépôt au terminal pour 2000 pesos (2,5€) chacun. Nickel !

A l'arrière, on est un peu serrés avec les 2 nanas qui avaient appelé le taxi, mais bon, on fait connaissance tranquillement.

Arrivés au terminal, on se sépare avec mon compagnon de galère espagnol – lui va essayer de trouver un bus de nuit, moi, j'ai besoin d'un lit. Il est quasi 22h, et je checke les logements sur mapsMe. Y'a pas grand chose et il fait nuit, tout est fermé. Je tente un hostal plus loin, mais il est semble-t-il réservé aux mecs d'une entreprise, genre foyer de travailleurs, j'ai pas bien compris, mais le mec qui gère le doss est sympa, il m'a laissé utiliser le WiFi pour checker un hôtel. Je note 2-3 trucs et je trace.

Je te dis pas la foire, avec les sacs, la fatigue et surtout la dalle que j'ai... J'suis vraiment à bout, physiquement et moralement... Un hospedaje est signalé près du terminal, je check, y'a zéro panneau, tout est fermé, y'a pas un chat... J'hésite un peu mais je frappe au portail, suffisamment fort pour qu'on m'entende.

Après 2 minutes un mec en slobard ouvre le portail. Je lui explique que je cherche un lit pour la nuit et il me dit qu'il n'est pas le gérant du doss. Il me propose d'entrer sur la terrasse, le temps qu'il contacte le gars. Sympa ! Je lui explique ma situation et le gars voit bien que je suis en piteux état. Il m'invite à m'asseoir direct, et me propose un verre d'eau. Il me remplit même ma bouteille vide, super gentil, vraiment !

Il essaie de contacter le proprio pour savoir s'il y a un lit de libre, mais le mec ne répond pas. Au bout de 5 minutes, il me dit d'entrer à l'intérieur et me débarrasse le canapé. Il me présente sa femme et sa fille (vénézuéliens tous les 3). La petite, trop mimi, vient me faire un câlin, lol, j'suis refait ^^ Le proprio ne répond toujours pas, alors le mec lui laisse un message et me propose un sandwich jambon fromage en attendant. J'hesite, parce que bon, le mec est déjà suffisamment gentil comme ça, je veut surtout pas abuser. Il me dit qu'il n'y a aucun problème, qu'il allait s'en faire un de toute façon. Le temps de me faire toaster un dwich à l'ancienne et le proprio répond qu'il n'y a pas de place. Merde !

Donc là, je dois repartir pour chercher un truc... J'embarque le dwich à emporter, remercie le mec pour sa gentillesse et il m'indique un potentiel hostel à 2 pâtés de maison.

Sur place, une nana m'annonce 20000 pesos la piaule... Pétard, pour un pieu au milieu du ghetto, désolé mais non... Je tente ma chance ailleurs, avec les 2 vrais hôtels trouvés sur Booking plus tôt.

Un vagabond dans le Barrio

Je suis en plein barrio et je ne vois que dalle. Les seuls trucs ouverts sont des débits de boissons. Y'a énormément de mecs qui traînent, ça craint. Mais vraiment ! Pas juste y'a des clodos et des cailleras wesh wesh, non, ça sent vraiment l'embrouille et les rues sont sombres.

Pas l'ombre d'un hôtel en vue, là où c'est indiqué... Je croise un gars au coin de la rue, je m'en vais lui demander s'il connait le doss. Le mec est cuit, bouilli, carbonisé, il tient difficilement debout. Mais en gros le gars me dit qu'il n'y a rien ici, qu'il faut que j'aille dans le centre.

Dans tout les cas, me dit-il, pas question pour moi de passer la rue où on est. Plus loin, ça craint vraiment. Et c'est comme dans les films, au delà du carrefour, tu vois plus rien, tout est plongé dans le noir, ça sent vraiment pas bon. Il me conseille l'hôtel Loa, dans la zone piétonne de la ville. Je remercie mon pote borracho et je trace direction le centre.

En remontant les rues, j'suis vraiment pas bien. J'ai l'impression que le sort s'acharne et que je vais vraiment finir par craquer...

Sérieux, tu dois te dire que c'est le kiff complet le voyage et que tout se passe toujours bien... Bah non ! Et quand t'as des galères comme ça, c'est dur ! Vraiment, faut encaisser les coups durs, le refoulage à la frontière (qui a quelque chose d'humiliant au fond), les heures de bus, le fric foutu en l'air, tes plans sur la comète qui s'effondrent, la solitude, la fatigue... Vraiment, c'est dur !

Alors je vais pas faire ma petite chatte, à miauler etc. J'suis en bonne santé, j'suis pas obligé d'aller taffer pour une boîte de merde, avec des collègues de merde, un chef de merde etc. J'suis à l'étranger, en vacances prolongées, relativement en sécurité, ça va. Mais là, la coupe est pleine et pas loin de déborder.

J'aperçois un hôtel avant la rue Latorre. Je tente ma chance et le mec me dit qu'ils sont complets... J'en rigole tellement j'ai l'impression d'être maudit... J'ai beau être athée, je me demande ce que j'ai bien pu faire au bon Dieu pour mériter ça... M'enfin, passons !

Après quelque minutes, j'arrive rue Latorre, la rue commerçante de Calama.

Tout est fermé, normal... Enfin pas tout hein, il reste les vendeurs d'alcool et les bar-à-putes... Ambiance... Et alors un nombre incalculables de mecs bourrés qui traînent. De la viande saoule en train de cuire à feu doux sur les trottoirs du centre-ville... Putain, mais ce bordel...

Et j'ai même pas mentionné tous les vieux chiens galeux qui traînent aussi partout dans le spot et qui t'aboient dessus à chaque coin de rue... Filez moi une carabine !!!

J'arrive enfin à l'hôtel Loa. Là, une petite nana toute mignonne me tape 20000 pesos pour une chambre double. Pour info, normalement, avec cette somme, je paie 2 nuits dans un spot correct et je peux même m'acheter à miam... La nana est surprise de voir que c'est pour moi tout seul lol

J'ai vraiment la flemme de lui raconter le bail – elle le lira sur Facebook, comme tout le monde – donc je lui lance mon passeport et mon avant-dernier billet de 20000 et j'attrape ma clé et ma télécommande.

Je pose le sac, mets les appareils à recharger, un petit pissou et j'ai pas encore fini ! Je dois absolument trouver un plan pour le lendemain, parce que rester sur Calama, c'est impossible, trop cher ! Donc bon, c'est la foire. Santiago, c'est jouable, pas cher niveau hostel, avec les manifs etc. je pourrais même aller squatter chez les copains, mais ça veut dire un aller-retour pour que dalle et surtout, Santiago commence à être en mode confinement, coronavirus oblige.

A Calama y'a seulement 2 cas certifiés, qui ont été mis en quarantaine rapidement. Au nord, à la frontière péruvienne, il y a Arica et apparemment zéro cas, pas trop cher et calme... Bon, tentons ça !

Plan de secours

Après une nuit pas terrible, réveil tôt à 7h du mat. Je checke les infos, ça ferme tout à Santiago, sauf les pharmacies et les supermarchés – qui commencent aussi à être dévalisés... Quel bordel !!!

A la capitale apparemment, certains ont pris d'assaut les rayons de supermarchés pour faire des réserves et en revendre un max à prix abusés... Mais on est où, putain ??!!!

Je checke le site de la compagnie de bus, histoire de voir s'ils ont restreints les transports ou pas – en croisant les doigts parce que bon, il faut vraiment que je me barre de Calama ! Apparemment, y'a un départ pour Arica à 8h30. Je ne m'emmerde pas avec la douche etc. et je trace direct ! La nana à l'accueil hallucine un peu de me voir partir si tôt – le check out est à midi, j'ai pas amorti mes 20000 pesos... Mais bon !

Me voilà donc dans le bus pour Arica. On devrait arriver vers 20h. J'ai un hostel en vue, j'espère que tout se passera bien – j'ai envie de te dire que ça peut pas être pire qu'hier, mais bon, on ne sait jamais...

J'espère que ça va pour vous. Avec un peu de chance, c'est paluche pour tout le monde – en mode chômage technique aux frais de la princesse... Mais bon, j'imagine aussi aisément le bordel pour jongler avec les enfants H24...

J'ai cru lire ce matin que les chinois avaient ptet mis au point un vaccin contre le coronavirus... Avec un peu de chance, on sera tous sortis d'affaires rapidement.

Prenez bien soin de vous les amis, hein. Je le répète à longueur de post, mais c'est valable aujourd'hui plus que jamais.

De mon côté, je vais essayer de garder le moral, en espérant pouvoir me poser quelques temps sur Arica sans flinguer mes économies... Et surtout avancer sur mon boulot.

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